brooklyn bridge

Pont de Brooklyn

Au début du 19ème siècle, On envisage bien de construire un pont, mais… aucune décision n’est prise. Histoire C’est 50 ans plus tard que John Augustus Roebling, émigré Allemand, a l’idée de construire un pont qui enjambe l’East River, pont aujourd’hui mondialement connu, et qu’il ne faut pas manquer d’aller admirer si vous vous rendez…

Table des matières

Au début du 19ème siècle, On envisage bien de construire un pont, mais… aucune décision n’est prise.

Histoire

C’est 50 ans plus tard que John Augustus Roebling, émigré Allemand, a l’idée de construire un pont qui enjambe l’East River, pont aujourd’hui mondialement connu, et qu’il ne faut pas manquer d’aller admirer si vous vous rendez à New York.

Le Pont de Brooklyn est constitué d’une chaussée réservée à la circulation des véhicules (dans les deux sens), et d’une passerelle pour les piétons, au-dessus de cette chaussée et au centre du pont.
Les deux énormes piliers du pont, à doubles arches néogothiques, soutiennent une travée centrale ayant un tablier de 486 mètres de long.
Les points d’ancrage qui retiennent les câbles d’acier supportant le pont. Pensez que toute la longueur du Pont de Brooklyn est supportée par quatre câbles ! …1000 mètres de chaussée retenus par quatre câbles d’acier galvanisés.
Le génie du concepteur a seul permis de réaliser cette prouesse  …et d’ailleurs, ce pont, le premier en acier, est resté pendant près de 20 ans, le plus long Pont suspendu au monde.

Vidéo

Pour qu’un tel poids puisse être supporté par quatre câbles, il a fallu les réaliser sur mesure.
Ces quatre câbles sont arrimés à une des extrémités du pont par des plaques d’ancrage en fonte. Une fois ces plaques au bon endroit, on construisit autour, les fondations de granit qui supporteraient le bout du tablier.
Chacun des câbles ainsi scellés, passe au sommet des deux tours-piliers néogothiques hautes de 84 mètres, où il se trouve fixé par une « plaque d’équilibrage » qui empêche que l’angle formé par le câble et le pilier, ne change avec les déformations dues aux différences climatiques.
En effet, sur une telle longueur, un allongement du câble changerait l’angle que celui-ci forme avec la tour. Ce changement (amplifié par la longueur) modifierait les forces de traction exercées sur les tours.
Les « plaques d’équilibrage » empêchent la modification de l’angle et maintiennent constante la traction exercée, en en absorbant une partie lorsqu’elle change.

Ces deux « Tours » (84 mètres) reposent sur des fondations édifiées sur le lit de la rivière, fondations à l’intérieur desquelles il serait possible de glisser quatre terrains de tennis.
La méthode révolutionnaire que Washington Roebling avait apprise en Europe et qu’il employa pour les édifier, ne nécessitait pas de détourner l’East River. Elle consiste à travailler dans des caissons immergés à l’intérieur desquels on maintient une pression d’air élevée afin d’en empêcher l’inondation …ainsi, on travaillait au fond de l’eau mais… au sec !

Cette façon de travailler était géniale. Mais elle astreignait les ouvriers à subir un temps de compression progressive avant de commencer leur travail, puis, un temps de décompression après l’avoir terminé. Si on savait qu’il fallait habituer le corps progressivement à la pression plus forte, puis, au retour à la normale, et qu’on appliquait toutes les précautions nécessaires pour éviter les accidents, on ne connaissait pas encore complétement les conséquences d’une mauvaise décompression.
Quelques accidents survinrent. Des tympans crevés, mais aussi quelques maladies des caissons qui créent des paralysies, quelquefois totales.
L’Ingénieur Washington Roebling, pour n’avoir pas pris le temps de subir une décompression suffisante, se retrouva paralysé dans un lit.

En fait, le Pont de Brooklyn est un tube fait de poutres d’acier, et, sur le plafond de ce tube, est posée une passerelle pour piétons.
La chaussée pour véhicules est « portée » par des poutres d’acier pesant chacune 4 tonnes. Chaque poutre est accrochée à un « Suspensoir » vertical, fixé au câble principal.
De plus, des haubans passent au sommet des tours et, obliquement, viennent soutenir une partie de la charge. Puis, chacun de ces haubans est accroché à, tous les « suspensoirs » qu’il rencontre, cela renforce d’autant la solidité du pont, répartissant la charge sur plusieurs points, au lieu de la laisser s’exercer sur un seul.
Ces haubans (fixés en plusieurs points), ont une deuxième fonction, ils « tirent » la chaussée et la stabilisent, l’empêchant de se vriller sous l’action d’une tempête ou de tout autre événement terrestre, sans pour cela empêcher les déformations, déformations nécessaires pour absorber tout effort auquel le pont serait soumis (pendant un tremblement de terre par exemple).

Brooklyn Bridge, New York, NY 10038, États-Unis